Ce week-end, j’ai donc participé au 2e Salon depuis la parution de “Un bruissement d’elles au fil de l’eau”.
Un constat rassurant : petit à petit, je surmonte ma timidité et ce syndrome de l’imposteur qui fait qu’à chaque fois qu’une personne me dit “je le prends”, je dois retenir la question “vous êtes sûr ?”, et retenir aussi mon envie de lui sauter au cou. Mes remerciements émus prouvent ma reconnaissance et ma surprise…
Autre constat : j’adore rencontrer mes collègues auteurs. A chaque manifestation, je discute avec des gens adorables. Le “hasard” (on en parle, de sa définition ?) me place toujours aux côtés d’auteurs avec qui j’ai “quelque chose à voir” : de l’instit qui enseigne, je vous le donne en mille, dans l’école derrière chez moi et qui a écrit un roman dans un univers qui m’attire actuellement, aux autrices qui fréquentent l’univers de Promesse d’une Aube, de la poétesse adorable avec qui on échange les bons plans aux auteurs de BD organisateurs de salons, à chaque journée, des rencontres enrichissantes font défiler les heures plus vite.
Et que dire des visiteurs ? Lorsqu’on sait les arrêter dans leur marche concentrée ou évasive, lorsque notre “bonjour” les tire de leur déambulation intimidée ou décidée, l’échange est incroyable. Il y a de tout, des bavards venus raconter leur vie, des amoureux des livres, des maris qui ne lisent pas mais qui accompagnent madame, des qui écrivent eux aussi, des qui veulent du polar mais repartent avec un recueil de poèmes, des qui disent qu’ils vont revenir mais qu’on ne revoit pas… A chaque échange une découverte, c’est passionnant !
Dernier constat : toujours s’attendre au pire question météo. Je vais donc me constituer un kit de survie, avec un plaid et des chaussettes, parce que ça fait deux fois (sur deux, c’est un carton plein !) que le vent me glace et crispe mes épaules.
Alors voilà, je crois que finalement, je préfère les Salons aux séances de dédicace. Au moins, dans ces manifestations, les visiteurs sont là pour ça, contrairement aux magasins où vous posez votre table et où vous constatez que la plupart des consommateurs évitent soigneusement de s’approcher trop près, histoire d’être sûrs de ne pas risquer une contagion.
De mots, quelle horreur !
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