Même si les correcteurs automatiques ont fait beaucoup de progrès, il serait dangereux de leur accorder tout crédit. Ils sont par exemple bien souvent incapables de distinguer des homonymes. Car en fait, ils éprouvent (sic) des difficultés à utiliser le contexte. Or c’est lui qui, en français, détermine l’orthographe voulue.
Par exemple,
* Autant de situation qui font monter le niveau de stress, qui nous empêche de gérer nos émotion, qui déclenche des peur, qui impacte notre sommeille et notre estime de nous-même.
Mon correcteur ne souligne qu’une erreur. J’ai même douté un instant qu’il soit activé ! Le niveau de sa traque laisse vraiment à désirer !
Passons maintenant sur un logiciel spécialisé.
Il repère "situation", "émotion", "peur" et "nous-même". Et signale une rupture dans la partie "qui impacte notre sommeille et notre estime"
Il est donc légèrement plus performant que le correcteur du traitement de texte, mais laisse lui aussi plusieurs erreurs, dues à ce fameux contexte.
Souvent, il peut mettre aussi en exergue une erreur qui n’en est pas une, nécessitant une connaissance de la langue suffisamment fine pour refuser la correction.
Enfin, il souligne des « ruptures », qui, elles, servent à questionner le lecteur sur la version proposée dans le texte. Reste à savoir si celle-ci doit être modifiée ou pas.
Bref, vous voyez où je veux en venir…
L’œil d’un professionnel ne sera jamais remplacé par une machine (et c’est tant mieux !). Alors n’hésitez pas à lui confier vos écrits, vous vous éviterez des désagréments, comme cette personne, dont le post sur Instagram a servi à ma démonstration…
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